Tchoupi est arrivé il y a 1 mois et nous l’avons directement intégré dans le groupe de 9, que nous avons créé il y a moins d’un an. Après quelques changements au niveau des individus qui occupaient se groupe, nous avons aujourd’hui trouvé une bonne base pour la meute future, un bon équilibre.
Chacun y a sa place et il y règne un climat très sein pour  maintenant y amener des nouveaux compagnons.

Tchoupi s’amuse from Laponie Mush on Vimeo.
Les activités ludiques sont une composante indispensable à l’équilibre psychologique du chien. Elles révèlent la nature des interactions d’une meute, qu’elle soit composée de plusieurs espèces (humains, chiens, chats…) ou d’une seule. Le chien étant un mammifère social (qui vit en groupe), il est indispensable qu’un ordre y règne, et même s’il n’y parait pas lorsque 10 chiens se poursuivent en jappant, tout cela est bien organisé : on ne joue pas n’importe comment. Le jeu est une simulation de combat ou de prédation, dont le but est d’obtenir le contrôle de l’autre. Même s’il s’agit d’un contexte ludique, l’intention est là.
Rôle éducatif
Les chiots jouent dès la quatrième semaine de vie, lorsque la myélinisation de leur colonne vertébrale et la maturation de leurs sens, leur permet de se mouvoir. Ils sont souvent patauds et maladroits, et peuvent même se blesser mutuellement par accident. Justement, les jeux concourent à l’éducation de tous puisque par exemple, l’apprentissage de l’inhibition de la morsure s’opère grâce à leurs interactions : ne contrôlant pas encore la force de sa mâchoire, un chiot peut faire mal à un autre, qui va se mettre à geindre ou japper, dans le but de faire cesser l’autre. Le chiot apprend rapidement qu’il doit maîtriser la pression de sa mâchoire.
D’autre part, les jeux entre le maître et son chien sont un excellent moyen de créer des liens entre eux, et de poser les premières règles de vie dans la famille. On apprendra au chiot qu’on peut jouer sans mordre l’autre, ni lui sauter dessus. Durant les séances de dressage, on alternera les apprentissages des positions ou du rappel, avec les parties de balle, de course, de cache-cache. On peut d’ailleurs utiliser des techniques ludiques pour éduquer son chien : il apprend alors en s’amusant, et le maître apprend la patience et la persévérance.
 L’interaction sociale
Pour un observateur attentif, les moments de jeux entre chiens sont très révélateurs. On voit apparaître les leaders d’un groupe, ou du moins ceux qui le deviendront peut être. Outre les jappements et les sauts, on observe fréquemment des chevauchements, interprétés à tort comme la seule marque de sexualité, alors qu’il y a beaucoup de chevauchements de type hiérarchique. Rappelons qu’à l’état sauvage, l’individu qui chevauche un autre individu et arrive à l’immobiliser (et éventuellement lui faire baisser le regard) est le leader. On observe certains individus mordillant ou léchant les babines d’un autre. Il peut s’agit de stimuler le réflexe de régurgitation de nourriture de la mère, mais pas seulement : ces attitudes sont aussi la marque d’allégeance envers un dominant, voire une stratégie pour tenter de limiter son agressivité.
 Plaisir et divertissement
Le jeu procure du plaisir à celui qui l’exerce, c’est un comportement volontaire, libre de toute contrainte en ce qui concerne les jeux intraspécifiques (c’est-à-dire au sein d’une même espèce). Par contre, lorsqu’il s’agit de jeux entre humain et chien, il s’agit que l’humain garde le contrôle de la situation, car elle peut malheureusement rapidement lui échapper si les limites ne sont pas clairement posées.
 Les différents types de jeux
– activités sociales dont le but est d’établir des liens sociaux par les interactions entre tous (mère, congénères, maîtres). Il s’agit de jeux de poursuite, de prédation, de possession, de lutte, qui permettent de fixer les rapports de dominance, de contrôler l’agression entre les membres du groupe ou d’assurer sa cohésion.
 – activités surabondantes : jeu solitaire avec une partie de son corps (queue, pattes), jeux de locomotion (gambades, sauts…)
 – exploration et manipulation : jeu avec un objet (que l’animal mordille, secoue, poursuit)
 Les interactions sociales que sont les jeux, sont essentielles au bon équilibre du chien. En leur absence, ils s’ennuient, souffrent de solitude, et peuvent même se laisser dépérir. Certains individus sont très joueurs et d’autres montrent très peu d’intérêt pour ces activités. On peut s’interroger sur les raisons d’un refus de jouer : lié à une douleur ou une maladie, à l’âge, ou encore à la volonté de l’animal de ne pas entrer en relation avec un congénère ou son propriétaire. Dans ce dernier cas, lorsqu’un chien répond peu aux sollicitations de jeu de ses maîtres, c’est la nature de la relation qui les unit qui en est la cause. Les comportementalistes conseillent alors un repositionnement de chacun par rapport à l’autre dans la relation, pour voir l’anima, enfin clairement positionné dans sa meute, succomber facilement aux jeux initiés par ses maîtres.
source : http://www.comportement-canin.com/ethologie/le%20jeu.htm

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